Elle fait ses débuts en tant qu’artiste peintre en concevant des habillages de murs, principalement pour les chambres d’enfants. Parallèlement, elle s'expérimente aux œuvres sur canevas.
Dage s’amuse, mélange les médiums, crée des textures et trouve enfin ce trait, cette caractéristique qui définit son langage artistique. Elle trouve sa signature. Le Dripping intentionnel !
Depuis quelques années, Dage se consacre exclusivement à la peinture. Ses œuvres sont le résultat d’une quête. Ce sont en fait des études et expérimentations, des tentatives à saisir l’insaisissable; l’énergie. Elle tente de capter l’essence même de la vie, l’énergie qui nous habite.
Son art est l'expression de la vie. Chaque trait de peinture déposé sur la toile est un mélange d'inspiration, d'intention et d'émotions qui se joignent aux aléas de la vie pour créer des œuvres vibrantes d'énergie et remplies d'émotion.
Sa technique l’oblige à lâcher prise sur l'atteinte de la perfection. Elle ne peint ni avec le pinceau ni avec la spatule, qui tous deux lui offriraient trop de contrôle sur le résultat. Elle peint avec un bâton duquel elle laisse la peinture couler sur le canevas. Elle ne peut donc jamais prévoir exactement comment la peinture atterrira sur la toile, ni son emplacement et ni même comment elle réagira avec les autres couleurs. Elle compose avec les résultats afin de créer une œuvre qui soit l'expression de l'intention originelle. Et c'est la puissance de l'intention qui vient donner un sens à ses mouvements.
Dans sa façon de peindre, elle transmet à l’œuvre ses propres émotions, son énergie. Chaque geste est délibérément projeté sur la toile pour amplifier cette énergie. Ses sujets sont d’ailleurs choisis en fonction de l’émotion et l’énergie qui en émanent. Parfois subtile, parfois presque palpable, l’énergie qui se dégage de ses œuvres est l’essence même de son travail.
De toutes évidences figuratives, ses œuvres, lorsqu'on les observe d’un peu plus près deviennent quasi abstraites. C’est un tout autre univers qui nous est dévoilé. On distingue d’avantage les couleurs et on perd la forme. Notre regard se laisse guider par la dynamique des lignes courbes qui composent le tableau.
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