lundi 2 février 2015

Apollonia Saintclair


Apollonia Saintclair est la nouvelle coqueluche de la bande dessinée érotique.


Autodidacte, elle ce lance réellement en 2012.






































Visiblement influencé par Milo Manara dans son style elle adore également le tallent de Moebius.

Pas désireuse d'exister publiquement, elle n'utilise pas son vrai nom et  dit apprécier la liberté d'expression que propose  "le vieux monde" (par opposition au nouveau monde) sur la sexualité, mais n'en dévoile pas plus sur sa personne.






























Ses encrages possèdent une sensibilité déjà forte même si elle dit d'elle-même être comme un nouveau_né ,dans le monde de l'illustration.
Comme "novice", elle cherche encore à affiner son trait avant d'y réintégrer de la couleur.  C'est pourquoi depuis quelques temps, ses travaux sont principalement en noir et blanc ( avec de temps en temps des touches de rouge).




















































Pour apprendre, elle réduit provisoirement le champ des possibilités. 
Le noir et blanc, au delà de la réduction technique, est un niveau d’abstraction supplémentaire qui lui permet de se concentrer sur les fondamentaux du dessin comme la silhouette, les ombres, la géométrie, etc. et d’essayer ainsi de comprendre ce qui fait l’essence d’une image.
























 




 
 













Pour Apollonia Saintclair, le grotesque est un alphabe, un bestiaire profondément enracinée dans notre inconscient.
Ses dessins peuvent semblaient violent, mais ils sont toujours ambiguë dans la représentation du rapport de force lors d'échange érotique.
Même pendant l'acte le plus doux, c'est un jeu de pouvoir pleins de subtilité dans sa représentation.
La sensualité et l'aspect animal se confondant souvent dans ses travaux. 
Elle aime la subtilité des sentiments mêlés dans toutes leurs complexités.






























Elle intègre  souvent  horreur et  fantasmagorique dans ses travaux, têtes coupées, araignées, crapauds, tentacules etc. 
Pour elle le grotesque est un alphabet, un bestiaire profondément enracinée dans notre inconscient. 

























Elle aime jouer avec des archétypes pour éveiller des sentiments un peu confus ce qui fait naître l’étrange dans certains de ses dessins. 
















Elle s’intéresse particulièrement aux personnages féminins dans le but de mettre en scène le thème du pouvoir de manière ambiguë.
Elle aime représenter des femmes fortes, des héroïnes dont la nudité est l’armure et dont l’abandon est le levier qui soulève le monde.






















6 commentaires:

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    1. Ah dire vrai j'hésite... mais le "elle" pourrait grammaticalement correspondre à " la nouvelle coqueluche" présent en début d'article.
      Aurais-tu plus d'informations à ce sujet ? :)

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  2. Excellent! Incredible in every way... Congrats!

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  3. si je peux me permettre de taper l'incruste...moi elle m'inspire !...http://bordijol.over-blog.com/

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    1. Bien joué Billy Bop et bonne continuation ! J'aime ton dessin "à l'encre virtuel" et sa citation.

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